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Pourquoi et comment vérifier la pression des pneus de sa voiture ?

Pourquoi et comment vérifier la pression des pneus de sa voiture ?

Les pneus ont besoin d’être constamment chouchoutés. Il en va de leur longévité, mais surtout de la sécurité sur les routes. Un des gestes d’entretien les plus simples et les moins chers à faire consiste à vérifier puis ajuster la pression de la pneumatique. Vous pouvez faire cette opération vous-même grâce à quelques consignes et astuces. Suivez le guide.

La pneumatique : un rôle clé

Principal composant du véhicule en contact avec la route, le pneu tient un rôle majeur dans la sécurité et le confort de conduite. Sa principale mission consiste à porter le véhicule. En plus de subir 20 millions de déformations, il doit être capable de supporter un poids 50 fois supérieur au sien. Il doit également résister à l’accélération, au transfert de charge et bien évidemment, au freinage. Comme il est amené à garantir le déplacement du véhicule, il doit être en mesure d’offrir la meilleure efficacité sur n’importe quel type de route et à n’importe quel moment. Par ailleurs, ce composant est important dans la stabilité de la trajectoire en fonction de la météo (neige, vent, pluie, chaleur, etc.) et de la qualité de la route (ciment, goudron, pavé, etc.).

Sans une bonne pneumatique, une voiture ne sera jamais en mesure d’assurer le meilleur confort aux passagers. C’est à cet élément d’absorber les vibrations et les chocs causés par les irrégularités et les divers obstacles de la chaussée. Enfin, les pneus participent également à l’économie de carburant. Tant qu’il prodigue une bonne résistance de roulement, le véhicule est moins énergivore.

Pneu mal gonflé : des conséquences dramatiques

D’après des études menées récemment, 2/3 des automobilistes français circulent avec des pneus à la pression inadaptée. Or, il n’y a rien de pire pour entraîner l’usure précoce. Les statistiques déclarent que la durée de vie de la pneumatique baisse de 20% en moyenne avec une sous-pression de -0,5 bar. Des pneus mal gonflés ont également un impact significatif sur la sécurité sur les routes. En effet, cela entraîne une baisse de performances de freinage ainsi qu’un manque de stabilité. En pleine vitesse, lorsqu’ils ne sont pas à la bonne pression, les pneus peuvent également éclater à cause de la déformation et de la production d’une chaleur intense. Les risques d’accident sont alors très élevés.

Lorsque la météo n’est pas clémente et en cas d’averse, la voiture peut se lancer dans un aquaplaning. Le pneu mal gonflé provoque une perte de précision et d’adhérence ce qui rend compliquer la prise des virages. À tout cela s’ajoutent les difficultés de tenue de route. Pour autant, surgonfler les pneus ne constitue pas non plus une solution. Bien au contraire, cette pratique peut s’avérer dangereuse, car elle altère le maintien au sol, ce qui entraîne une mauvaise tenue de route et une perte d’adhérence. Comme les pneus vont être « plaqués » sur la route étant sur-gonflés, ils vont s’user très vite et même s’affaisser. Dans le cas où un surgonflage se produit par accident, il ne faut surtout pas tenter de dégonfler. Il faut attendre que la température de la pneumatique baisse avant d’effectuer une remise à niveau.

Connaître la bonne pression des pneus

La pression d’une pneumatique n’est pas universelle. Chaque type de véhicule possède sa propre pression de pneus adéquate conformément aux préconisations du fabricant. En principe, l’information est visible sur l’étiquette d’identification de la voiture qui se trouve sur le manuel de bord, au niveau de la porte côté conducteur ou sur la trappe de réservoir du carburant. Inutile d’aller consulter le flanc de pneu pour voir la pression recommandée, elle n’y apparaît pas. Les seules données qui y sont visibles sont le type de pneu, l’âge et éventuellement, la pression maximale tolérée.

Attention de bien faire la différence entre « pression maximale » et « pression recommandée ». Comme expliqué plus haut, le pneu risque de s’user vite et de devenir dangereux s’il est surgonflé. La pression à appliquer dépend de la charge, du nombre de passagers et des pneus avant et arrière. Elle relève aussi de la saison. En hiver, le constructeur préconise d’ajouter + 0,2 bar à la pression recommandée. Si le véhicule va rouler sur autoroute pendant plus de deux heures, ajouter une pression de +0,3 bar est également nécessaire.

À quel moment vérifier la pression de la pneumatique ? Comment le faire ?

La vérification de la pression de la pneumatique doit s’effectuer au moins tous les 30 jours ou avant d’envisager le transport de charges très lourdes, avant un long trajet ou préalablement à un contrôle technique. C’est surtout en hiver que cette opération doit se faire le plus régulièrement possible. Lorsque la température descend de 10 à 30°C, il est probable que la pression des pneus diminue également. Pour vérifier cette information, il est possible de le faire soi-même si l’on dispose d’un manomètre, d’aller dans une station-service ou passer par les services d’un garagiste.

Pour les automobilistes qui décident d’entreprendre l’opération eux-mêmes, la première étape consiste à dévisser la valve. Ensuite, il faut introduire l’embout du compresseur sur la valve pour empêcher l’air de sortir. C’est à ce moment que la pression est à vérifier via l’appareil. En principe, un petit sifflement devrait apparaître. Si la pression affichée n’est pas correcte, il sera nécessaire de diminuer ou d’augmenter le gonflage. Lorsque l’opération est terminée, il suffit de retirer l’embout et revisser la valve.

Le TPMS sur les véhicules

Depuis 2014, tous les véhicules neufs doivent impérativement être équipés du dispositif Type Pressure Monitoring System (TPMS) qui permet de déterminer automatiquement la pression de la pneumatique. Cette technologie se décline essentiellement en deux types: le TPMS direct et le TPMS indirect. Le TPMS direct fonctionne grâce à l’aide de capteurs fixés sur les pneus et chargés de calculer la pression et la température des pneus. Il transmet ensuite les informations au tableau de bord accessible au conducteur via un écran. Le TPMS indirect quant à lui évalue la vitesse de rotation des roues plutôt que de mesurer leur pression. L’anomalie est signalée au conducteur via le combiné d’instrumentation lorsqu’une différence de rotation de plus ou moins 20% est constatée.

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